.: Les Pleurs du Trio :.
Une comédie sur le mode burlesque, conçue dans le plaisir et les tâtonnements d'une création collective.
On y verra...
sept personnages en situation de huis-clos,
une porte récalcitrante, une valise, objet de toutes les convoitises
et bien d'autres merveilles...
On y entendra...
des pleurs et des rires,
une comptine revisitée,
la réplique mondialement célèbre "Y a pas de réseau !"
et d'autres merveilles...
On y réfléchira (peut-être)...
à la vie en société,
aux petites mesquineries et aux grands sentiments,
On se demandera même...
si on peut rire de tout,
si on ne devrait pas recommencer à zéro,
ce que c'est que de nous,
et toutes ces sortes de choses...
néanmoins merveilleuses...
Les Pleurs du Trio
De... nous-mêmes
Avec... nous-mêmes
Notes de mise en scène
Pourquoi une création ?
Nous sortions de trois spectacles à partir d’auteurs (Noëlle Renaude, Serge Valletti et Michel Vinaver), et notre désir étant de varier les projets, nous nous sommes dirigés naturellement vers une création. Il nous était arrivé, par le passé, de tenter cette expérience par deux fois : Oui, et après et Etes-vous venu spontanément ?.
Sur quelles bases de travail partir ?
Pour ce nouveau projet, les partis pris de départ étaient les suivants :
• Traiter du thème de l’intolérance
• Travailler sur le mouvement dans un espace réduit
• Travailler sur l’univers sonore
Très vite, une idée de départ s’est dégagée pour les improvisations : sept personnages enfermés dans un lieu clos sont obligés de cohabiter. Le style de jeu, le burlesque, s’est imposé au gré des improvisations, car celui-ci nous permettait de parler plus « légèrement » de l’intolérance.
Quels partis pris pour la scénographie ?
Celle-ci a donc été créée par Thierry Pinault, un scénographe professionnel qui nous aide depuis de nombreux spectacles.
E ce qui comptait, donc, c’était la cohabitation des différents personnages, leurs rapports entre eux… Peu importe de justifier leur « emprisonnement », ce qu’il fallait montrer c’était un lieu clos laissant la « porte ouverte » à l’imagination du spectateur. Le choix s’est porté sur une délimitation au sol par une moquette. La taille réduite de celle-ci permettant à la fois d’exprimer l’enfermement et de donner, sur un grand plateau, l’image d’un lieu au milieu de nul part.
Afin d’enrichir l’image ainsi obtenue, il a été décidé de superposer, en fait, deux moquettes : une rouge, rectangulaire délimitant l’espace et une noire, ovale, plus petite, posée sur la première. L’effet ainsi obtenu pouvant, au gré des spectateurs, faire penser :
• qu’en société, on est souvent amené à « arrondir les angles » !
• à un trou, dont les personnages ont du mal à s’extirper
• à un nez de clown, avec couleur inversée…
Pour symboliser encore l’enfermement, il a été décidé d’utiliser une porte fermée. Celle-ci pouvant se déplacer dans l’espace sans que son statut ne change. Les personnages ne pouvant sortir que lorsque celle-ci serait ouverte.
Un autre élément apporté fut une lucarne positionnée en hauteur afin de favoriser les jeux « aériens ». Cette deuxième ouverture, elle aussi mobile, permettait la simulation d’un plateau tournant et, donc, le changement d’angle de vision pour les spectateurs… Tout est souvent question de point de vue…
Enfin, une lampe centrale éclairant d’une manière capricieuse l’espace délimité, amena un coté « Big Brother » à l’ensemble.
… et les accessoires ?
Les personnages venant d’un ailleurs non connu, et mus par la volonté impérieuse de partir, ne sont, finalement, que dans une zone de transition. C’est pourquoi, ils apparaissent avec des contenants (valises, sacs…) symbolisant cet état transitoire. De plus, de ces « contenants » pouvaient surgir des accessoires, supports de jeu et permettant un renouvellement de l’image. Au fil du spectacle, ces nouveaux éléments deviendront de plus en plus importants soit par leur fonction première, soit par détournement (une échelle peut devenir des rails, un gonfleur devenir une cornemuse…).
Je vous remercie.
Il n’y a pas de quoi.
Ce spectacle a été joué :
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